L'ombre du Behemoth
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 L'antre d'Hisha

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Hisha
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MessageSujet: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeSam 17 Jan - 2:04

Te voilà dans mon antre, voyageur de la Toile... Que tu sois venu par hasard ou non, tu es le bienvenu. Assieds-toi sur ce fauteuil, là. Tu es bien installé? Parfait. Cela faisait un moment que je n'avais pas reçu de visite. J'ai pourtant des choses à raconter ; je pourrais en parler des heures entières!
Si tu as du temps à me consacrer, laisse-moi te conter au moins une histoire. Voyons, par laquelle commencer...
Ha, je sais.
Maintenant, écoute bien atentivement mon récit...




Je suis à tes côtés… sincèrement…



Il était une fois…
Ainsi aurait put commencer les scénarii de gloire et de célébrité qu’elle se forgeait dans sa tête depuis toute petite.
Elle savait chanter et jouer de quelques instruments. Un peu.
Mais elle ne se faisait pas remarquer dans la jungle ; sa carrière ne démarrait donc pas vraiment…
Par contre, elle se produisait parfois dans le bar que tenait le père d’une amie. Et ce fut là qu’il la remarqua.
Alors que tout les autres clients étaient plus concentrés sur leur boissons que sur elle et sa musique, lui ne regardait qu’elle ; son regard obscur comme une nuit sans Lune la transperçait, manquant de la paralyser tant il était déroutant.
Une fois son petit numéro musical terminé, elle alla directement à la table de l’inconnu, confortablement installé au fond sur la banquette élimée dont avait peine à deviner la couleur d’origine.
« Je peux vous parler ?
-Hé hé, cria un ivrogne accoudé au bout du bar proprement dit, derrière lequel se tenait le barman. Il a une touche ! Et une jolie !
La musicienne et le mystérieux homme décidèrent chacun de leur côté d’ignorer l’interruption de cet impromptu.
-Mais bien sûr mademoiselle, fit-il avec un sourire bienveillant. Asseyez-vous donc.
Passant la sangle de sa guitare par-dessus son épaule, elle la déposa à côté d’elle contre le mur. Lorsqu’elle s’installa près de lui, elle garda une main sur son instrument pour éviter que quelqu’un n’essaie de la lui voler. Elle n’avait pas la moindre confiance envers tous ces rustres imbibés d’alcool qui préféraient lui lancer des regards lubriques plutôt que d’écouter ce qu’elle jouait.
-Tout d’abord, commença-t-elle, qui êtes vous ?
-Appelez-moi Lightbringer. Vous avez du talent, mais les gens sont trop idiots pour s’en rendre compte, n’est-ce pas ?
-Hé bien…
Ses cheveux noirs bien coiffés et sa veste de costume bien propre tranchaient nettement avec la clientèle. Toutefois, l’absence de cravate à son cou lui donnait une petite touche décontractée, juste ce qu’il fallait.
Difficile de lui donner un âge. Il était certainement plus vieux qu’elle, qui avait vingt ans, presque vingt-et-un ; mais il pouvait en avoir trente aussi bien que quarante ou cinquante.
La jeune femme décida de trancher au milieu : quarante ans.
-Quel est votre nom ? demanda-t-il.
-Appelez-moi Mélodie…
Lightbringer leva son verre (qui n’était pas rempli de bière, mais de vin !) un sourire amusé aux lèvres.
-Un prénom parfait pour une musicienne…
-En effet, confirma-t-elle. En réalité, c’est un pseudonyme. Je m’appelle Angelina Stern.
-Très joli nom… Mais je suis là pour dénicher des talents. On trouve souvent de vraies merveilles au milieu de la crasse.
-Vous… Vous parlez de moi ?
-Bien sûr, répondit l’homme.
Angelina parcourut la salle du regard. Elle n’y avait pas fait attention avant, mais maintenant qu’il l’avait dit, cet endroit n’était pas très propre....
-Vous êtes producteur ? questionna-t-elle, pleine d’espoir.
-Agent.
-Vous avez beaucoup de clients ?
-Non. Je pense que la qualité prime sur la quantité. Je préfère m’occuper d’un seul à la fois, et investir à fond sur lui. C’est risqué, certes, mais j’aime ça.
Avant de laisser le temps à Mélodie de répondre, il fouilla dans sa poche et lui tendit de sa main fine et élégante un petit rectangle cartonné blanc.
-Voici ma carte, dit-il. Libre à vous de me contacter ou pas. Mais n’oubliez pas : je ne prends qu’un artiste ou groupe à la fois. Si quelqu’un d’autre vous passe devant… »
Il se leva, serra la main de la musicienne et sortit.
Elle était aux anges. Enfin, quelqu’un d’important (car il était important, elle en était certaine) avait remarqué son talent !
Elle se promit de le rappeler dès le lendemain.


Le réveil sonne. Angelina ouvre les yeux. Activation du radar. Direction : salle de bain. Fermée. Chad doit être à l’intérieur.
Chad était l’un de ses colocataires. Il se levait toujours juste avant elle.
Attendre qu’il sorte. Pourrait se dépêcher, quand même.
Porte s’ouvre. Pas trop tôt.
Comme c’est bon de laisser l’eau chaude couler sur sa peau… C’est si apaisant. On aurait presque envie de se rendormir…
Après s’être lavée, elle attrapa sa serviette et se sécha. Puis elle s’habillait. T-shirt, jeans, pas besoin de tenue plus compliquée. Ses yeux verts encore légèrement embrumés par le sommeil, elle saisit sa brosse et coiffa ses cheveux blonds mi-longs encore mouillés.
Sentiment d’oublier quelque chose.
Mais bien sûr, le sèche-cheveux.
Toc, toc, toc. Ce devait être Camille ou Sophie, ses autres colocataires.
« Ça va, c’est bon, j’ai presque fini ! » répondit Angelina.

Une fois le petit-déjeuner prit, bien réveillée, Mélodie prévint ses trois « colocs’ » qu’elle avait un coup de fil important à passer et qu’il ne fallait donc pas la déranger.
Mais où donc était passé cette maudite carte ? Ha, ouf, la voilà, sur la table de chevet.
Le petit morceau de papier cartonné était blanc, avec écrit en rouge foncé le nom de l’homme avec qui elle avait discuté la veille, son métier, son numéro de téléphone, l’adresse de son bureau ainsi que celle de sa boîte mail. Pas de décorations.
La musicienne composa le numéro avec son portable.
Une sonnerie. Deux. Trois. Quatre. Cinq. Il devait sûrement être occupé.
« Bureau de monsieur Lightbringer, bonjour ? fit soudain une voix féminine.
Sa secrétaire ?
-Bonjour. Je m’appelle Angelina Stern, alias Mélodie. Je voudrais prendre rendez-vous avec monsieur Lightbringer. Il m’a donné sa carte hier…
-Hum… voyons… Je vois dans son emploi du temps qu’il a un moment de libre mardi prochain de quinze heures à seize heures trente. Cela vous convient ?
-Hum… voyons… Je vérifie dans mon agenda… mentit la musicienne.
Elle laissa passer quelques secondes avant de répondre par l’affirmative. Etant au chômage, elle était en réalité libre touts les jours, à n’importe quelle heure.
-Vous avez de la chance, mademoiselle, il est dans la pièce d’à côté. Je vais aller lui demander si ça lui convient également. Ne quittez pas.
Silence. Attente. De courte durée, heureusement.
-Vous êtes toujours là, mademoiselle Stern ?
-Oui.
-Il est d’accord. Le rendez-vous est prit et noté. Soyez à l’heure !
-Pas de problème, répondit Angelina.
-À bientôt, alors.
-Au revoir. »

L’adresse indiquée était à l’autre bout de la ville. Le jour du rendez-vous, Angelina dû dépenser en grimaçant une grosse somme en taxi. Il avait intérêt à être un bon agent : traverser la ville à chaque rendez-vous risquait de lui coûter cher, et elle ne pouvait pas se permettre de faire encore du hors-forfait avec son téléphone. C’est qu’elle n’avait pas vraiment beaucoup d’argent…
Elle arriva avec environ une heure d’avance (elle avait prévu large en cas d’embouteillage) devant une tour tout en miroirs.
Profitant de son reflet, elle vérifia sa tenue (un chemisier blanc et l’un de ses éternels jeans) et arrangea sa coiffure que le vent avait défaite. Elle stoppa net quand elle songea qu’il devait s’agir de miroirs sans teint.
Quelle heure était-il ?
Quatorze heure onze, répondit son téléphone mobile. Il lui restait une heure.
Elle envisagea de faire exprès d’être en retard, histoire de faire croire qu’elle avait eut d’autres activités dans la journée… Mais la musicienne abandonna vite cette idée. Elle serait à l’heure. Elle qui reprochait souvent à ses amis de ne pas être suffisamment ponctuels…

« Entrez ! fit la voix de Lightbringer après qu’Angelina ait frappé à la porte.
Elle entra. La pièce devait être aussi grande que la surface totale de son appartement en colocation. La grande baie vitrée qui constituait le mur de gauche (c’était donc bien des miroirs sans teint !) permettait au Soleil estival de déverser un maximum de rayons. Murs blancs, sans décoration. Sur le bureau de bois clair, repoussé à l’extrême droite, un ordinateur portable en train de recharger. Il lui tournait le dos, mais fit aussitôt pivoter sa chaise de bureau pour lui faire face.
-Bonjour mademoiselle Stern, salua-t-il avec son plus beau sourire. Assez-vous donc.
-Bonjour. Merci de me recevoir, répondit la musicienne en prenant le siège en face de l’agent.
-C’est moi qui vous remercie d’être venue.
-J’en conclu qu’aucun client ne m’a devancée ?
-Il y en a qui ont essayé, expliqua-t-il, mais je dois faire un choix.
-Et… vous m’avez choisie moi ?
-Evidement. Je serai à vos côtés…
Mélodie avait du mal à réaliser la chance qui s’offrait à elle.
-Il y a quelque chose à signer ? questionna-t-elle.
Il tira un tiroir et en sortit une feuille de papier.
-Ce contrat.
Elle saisit un stylo qui traînait sur le bureau. Elle ne prit même pas la peine de lire. Cet homme lui inspirait la confiance, sans qu’elle sache vraiment pourquoi.
Alors qu’Angelina inscrivait son nom, elle se mit soudainement à saigner du nez ; une goutte tomba sur le papier.
-Oh m… Oh non…
Elle porta sa main libre à son nez pour éviter plus de dégâts.
-Ça doit être à cause du Soleil, il tape fort aujourd’hui, avança l’homme en jetant un regard accusateur à l’astre du jour par la vitre.
-Je suis désolée…
-Ce n’est pas grave, voyons. (Il sortit un paquet de mouchoirs en papier de son tiroir.) Tenez.
Elle le remercia et prit le paquet. Alors qu’elle s’essuyait, son interlocuteur saisit le contrat et examina la signature.
-Ça ne m’était pas arrivé depuis longtemps… bredouilla Mélodie, confuse.
-Heureusement, la tâche ne cache pas votre nom. Au moins, si, dans quelques années, il vous arrive quelque chose, je pourrais toujours revendre cette tâche de sang à prix d’or à un de vos fans.
-Heu… c’était de l’humour ? interrogea la jeune femme, s’interrompant dans la confection d’un bouchon nasal.
-Non, je suis tout à fait sérieux. Les fans les plus fanatiques sont prêts à débourser des millions pour chaque objet que leur idole à ne serait-ce qu’effleuré. Vous allez devoir vous y habituer plus vite que vous ne le pensez…
Le morceau de mouchoir qu’Angelina s’était enfoncé dans la narine virait déjà au rouge.
Lightbringer lui présenta une autre feuille de contrat ; elle la signa.
-Voilà, c’est signé et bien propre ! s’exclama-t-elle.
-Je tutoie toujours mes clients, et tu ne feras pas exception à la règle, déclara-t-il.
-Ok.
-Et voici l’adresse de ma maison. Ce bureau m’appartient peut-être, mais je préfère travailler chez moi. Cette tour de verre est beaucoup trop impersonnelle à mon goût. Je n’y reçois que les gens qui ne me connaissent pas encore…
Ils convinrent d’un autre rendez-vous, puis la musicienne se leva et lui serra la main.
-Merci beaucoup. Je n’ai pas l’air un peu… avec mon mouchoir dans le nez ?
-Ce n’est pas grave, tu n’es pas encore poursuivie par les paparazzis, répondit-il avec un clin d’œil amusé. Et, encore une fois, c’est moi qui te remercie.
-Au revoir.
-Au revoir, Mélodie. Et n’oublie pas : je suis à tes côtés. Sincèrement. »


La suite t'intéresse-t-elle, visiteur? Fais-le moi savoir, et je continuerais mon récit...
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeSam 17 Jan - 3:33

Bien sur ^^"
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeSam 17 Jan - 14:50

Quelques jours plus tard, une luxueuse voiture noire se gara devant l’immeuble où vivait Angelina, attirant les regards et la convoitise de tous les voisins présents à leur fenêtre.
« Je pense que c’est ton chauffeur, Angie, déclara Camille. Il ne s’emmerde pas en tout cas, ton agent : ce modèle vaut la peau des fesses de tout l’immeuble.
Ses colocataires le crurent sur parole. C’était un passionné de véhicules à quatre roues.
-Promets-nous de ne pas nous oublier quand tu seras devenue célèbre, Angie ! dit Sophie.
-Promis.
-Au fait, intervint Chad, il n’a pas de prénom, ton Lightbringer ?
-Heu… Je ne lui ai pas demandé… répondit Mélodie. Bon, je dois y aller, sinon je vais être en retard… »
Ils habitaient au dixième étage, et l’ascenseur était encore en panne. Elle dévala les escaliers, et une fois dehors, un peu essoufflée, elle vit une superbe femme blonde aux yeux bleus portant un tailleur bleu sombre sortir de la voiture côté chauffeur. Elle ne devait pas être beaucoup plus âgée qu’Angelina.
Elle s’avança vers cette dernière.
« Bonjour mademoiselle Stern, je suis l’assistante de monsieur Lightbringer. Nous nous sommes déjà parlé au téléphone.
-Bonjour mademoiselle…
-Goddard.
-…Goddard.
L’assistante alla ouvrir la portière côté passager, invitant la musicienne à embarquer ; ce qu’elle fit.
Vitres teintées, sièges en cuir, très confortables d’ailleurs, de l’espace pour étendre ses jambes… En effet, il ne s’emmerdait pas, comme l’avait dit Camille.
Le véhicule glissait silencieusement sur la route, conduisant les deux femmes à l’écart de la ville, jusqu’à une véritable muraille rehaussée par des arbres touffus.
La radio, seule à parler, diffusait les informations. Guerres, famines, toutes ces choses qui sont terribles pour ceux qui les vivent ; et déprimantes quelques instants pour ceux qui ont la chance de pouvoir y jeter un regard extérieur et de se croire à l’abri…
« Ce mur couvert de lierre… Moi et quelques amis, on essayait souvent de l’escalader quand nous étions enfants, raconta Angelina histoire de faire la conversation. Nous voulions tous savoir ce qu’il se cachait derrière… Aucun de nous n’a jamais réussi.
-Quelle coïncidence, dit miss Goddard. Hé bien, vous allez enfin savoir…
-Vous voulez dire que…
Elles s’arrêtèrent devant le portail en métal gris de la propriété (qui ne laissait bien sûr rien voir de celle-ci) qui séparait l’enceinte en deux. Les piques à son sommet dissuadaient quiconque aurait l’idée de l’escalader.
-Hé oui, mademoiselle Stern, c’est notre destination.
-Ce n’est pourtant pas l’adresse qu’il m’a donné ! s’étonna la musicienne.
-Ha oui ? Il a dû vous faire une blague. Il lui arrive parfois d’avoir un humour un peu particulier. Comprendre : il n’y a que lui que ça fait rire.
-Je ne savais même pas que cet endroit était habité…
-Il ne l’est que depuis environs trois ans, quand monsieur Lightbringer l’a acheté, expliqua la femme aux yeux bleus.
-Et où habitait-il avant ?
-Je l’ignore. Mais allons-y donc, ne le faisons pas attendre.
L’assistante de Lightbringer détacha sa ceinture de sécurité, sortit de la voiture, la contourna, et ouvrit la portière de Mélodie. Celle-ci sortit à son tour.
Mll. Goddard fouilla dans sa poche, en retira une grosse clé à l’ancienne (bien qu’elle soit flambant neuve) ; puis l’introduisit dans la serrure du portail, et tourna.
Elle poussa la porte de fer. Qui ne grinçait même pas, ce n’était pas normal, estima Angelina Stern.

Des deux côtés du large chemin de terre où les jeunes femmes marchaient se tenait une véritable forêt. Beaucoup de ses arbres devaient être centenaires…
À mesure qu’elles avançaient, les bois se faisaient de plus en plus clairsemés, jusqu’à laisser place à l’herbe, puis à la résidence proprement dite.
Résidence ? Le mot est faible ! Ce palais ressemblait à un château de la Loire, la Loire en moins !
« Waouh, c’est… immense ! s’écria Mélodie. Il a vraiment les moyens !
-Et vous n’avez pas encore vu l’intérieur… dit son accompagnatrice. Une seule personne sait exactement combien il y a de pièces.
-C‘est déjà arrivé que quelqu’un se perde ? Avec cette forêt et cette… ce château, ça ne m’étonnerait pas…
-Il suffit de suivre le guide », répliqua Mlle. Goddard.
Angelina était de plus en plus fascinée.
Elle n’avait pas la moindre idée de ce dans quoi elle avait embarqué.

Son appartement aurait pu tenir tout entier dans l’entrée. La jeune musicienne n’osait imaginer la taille des autres pièces de peur d’avoir le vertige.
Dans le couloir qui s’en suivit, elle avait l’impression de se trouver dans ce genre de cauchemar où, plus on avance, plus la porte là-bas tout au bout s’éloigne.
Car évidement, parmi toutes les portes qui parsemaient chaque mur, il fallait que miss Goddard la conduise à celle qui est tout au fond !
Parcourir l’immensité du jardin lui avait déjà donné mal aux pieds.
Note : penser aux chaussures de marche la prochaine fois.
Ha, on s’approche !
« Ha, enfin ! » se dit Angelina dans sa tête au moment où l’assistante toqua à la porte.
« Oui ? répondit une voix familière.
-Mélodie est là.
-Fais-là entrer. »

Angelina pénétra dans une petite pièce (en comparaison de ce qu’elle venait de voir !) aux murs de pierres grises. Le plafond formait un arc de cercle vers le haut. Le parquet neuf semblait légèrement anachronique dans le décor, mais sa teinte mate se mariait assez bien, finalement. À la droite du bureau, une vieille armoire avec poignée et serrure en métal ouvragé. Le seul éclairage de la pièce provenait d’une longue ampoule elliptique fixée sur le mur du fond ; c’était amplement suffisant. Et, devant cette lampe, le bureau lui-même, qui avait enduré les épreuves du temps sans broncher. Rien ne traînait dessus.
Derrière, un large et haut fauteuil de cuir exposait son dossier impeccable au regard de la jeune femme.
« Bonjour Mélodie… Tu as apprécié la petite promenade ?
-Le jardin est… magnifique !
-Je transmettrai aux jardiniers. Mais pour l’instant…
Le fauteuil pivota, dévoilant Lightbringer, les mains en cloche.
-…parlons travail, acheva-t-il. Prends donc cette chaise.
Son interlocutrice s’installa sur la chaise en bois qu’il avait désigné devant lui.
-C’est plus petit que votre autre bureau, remarqua-t-elle.
-Oui, mais je préfère largement cette atmosphère. Depuis notre dernière entrevue, j’ai pris la liberté de contacter le gérant d’une petite salle de spectacle de la ville, qui serait ravi de donner un petit coup de pouce à un jeune talent tel que toi…
La musicienne ouvrit de grands yeux.
-Quoi… Déjà ?
-Hé oui, Mélodie… Tu n’as pas d’inquiétude à avoir : avec moi, tu graviras vite tout les échelons. Car je suis à tes côtés, sincèrement. Le gérant est d’accord pour dans quinze jours. Ca te convient, bien sûr, ma petite future star ?
-Heu… Oui, évidement !
-Je le savais, enchaîna-t-il. Il faut bien préparer le concert. Tout tes atouts peuvent et doivent être utilisés.
-Je sais aussi jouer de la flûte traversière et m’exerce parfois au clavier grâce à une amie qui en possède un chez elle, intervint Mélodie.
-Je t’achèterai ton propre clavier. Tu as appris tout ces instruments seule, ou avec un professeur ?
-Seule.
-Autodidacte, hein ? dit l’agent. On pourra jouer là-dessus. Et…dans le show business, l’image que l’on donne est primordiale. Je vois que tu es habillée exactement de la même façon que la dernière fois…
-Je porte toujours ce chemisier pour les rendez-vous professionnels… et je n’ai que des jeans… s’excusa-t-elle. Je… je n’ai pas beaucoup d’argent… En fait, pour tout dire, je suis fauchée. Je ne peux pas me permettre d’acheter beaucoup de vêtements…
-Il va falloir remplacer et compléter ta garde-robe de toute urgence. Par contre, tu étais en blanc à chaque fois que je t’ai vue ; ce n’est pas une si mauvaise idée… Dans notre société occidentale, le blanc représente la pureté… Je vois d’ici le personnage qui montera sur scène dans deux semaines.
« C’est un vrai torrent ! » pensa Angelina avant de déclarer à voix haute :
-Je ne peux que vous faire confiance.
Bien qu’il la tutoie, elle ne parvenait pas à faire de même avec lui.
-Exactement. Des questions ?
La musicienne avait des tas de questions à poser. Elle décida de commencer par :
-Quel est votre prénom ?
Lightbringer haussa les épaules.
-Est-ce important ? Je suis juste là pour toi.
Toc, toc, toc.
-Oui ? répondit le maître des lieux.
-Un appel important pour vous, informa l’assistante depuis l’autre côté de la porte. Il ne veut parler qu’à vous.
Il soupira.
-Je déteste être interrompu…
Il se leva, contourna le meuble qui le séparait de sa cliente et posa une main sur l’épaule de celle-ci pour lui recommander :
-Sois sage ! »
Sur le ton de la blague. Il y avait quelque chose de drôle ?
Il sortit, la laissant seule.
Les autres questions seraient pour plus tard.
Lightbringer n’aimait-il pas son prénom ? C’était une explication plausible. Oui, ce devait sûrement être ça. C’était ça.
Son regard se tourna vers l’armoire. Qu’y avait-il à l’intérieur ? Des dossiers importants ? Des affaires plus personnelles ? Etait-elle bien fermée à clé, d’ailleurs ?

« Hum, hum… toussota Lightbringer.
Mélodie, qui était en train de regarder par le trou de la serrure de l’armoire, s’en écarta vivement comme si le métal était soudain devenu brûlant.
-Heu… désolée.
-Je ne l’aurais pas fermée à clé si je voulais qu’on regarde à l’intérieur, fit-il remarquer. Bon, il faut préparer le concert. J’ai les idées qui fusent ! »

Ce fut une Mélodie vêtue d’une robe blanche d’une simplicité absolue qui se présenta sur scène. Sans prétention, « une prestation épurée » comme avait dit son agent.
La jeune musicienne ne sut jamais vraiment comment, mais le public se montra plus enthousiaste qu’elle ne l’attendait. C’était perturbant et gratifiant à la fois.
Mais elle ne faisait que la première partie ; ce n’était pas pour elle qu’ils avaient fait le déplacement…
Lightbringer vint la féliciter. Elle n’avait même pas remarqué sa présence parmi les spectateurs…
« Je suis content d’avoir fait un aussi bon choix ! Excellente prestation, Mélodie.
-Merci. Je pensais qu’ils seraient plus impatients que ça que je quitte la scène pour laisser place au groupe qu’ils sont venus voir !
-Bientôt ce sera toi qu’ils viendront voir, et le groupe qui fera ta première partie, prédit-il en souriant.
-Un joli retournement de situation ! commenta Angelina.
-J’ai contacté un ami producteur. Et d’autres gérants de salles… »


Aucun piège ne fonctionne mieux qu'une histoire dont on veut connaître la suite, n'est-ce pas? Je supose que tu veux que je continue...
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 25 Jan - 19:54

« Ha, Angie, te voilà enfin ! Comment vas-tu ?
-Très bien. Joyeux anniversaire, maman !
Angelina et sa mère s’étaient donné rendez-vous devant un café pas trop cher de la ville où elles aimaient se retrouver.
-Merci ! Ça fait tellement plaisir de te revoir.
-C’est un vrai miracle que j’ai pu me libérer aujourd’hui, expliqua la musicienne. Entre l’enregistrement de l’album et les concerts à droite, à gauche, au centre, en haut, en bas, c’est simple : je n’ai plus une minute à moi.
-Tiens, tiens, ne serait-ce ma petite star ? Qui donc est celle qui t’accompagne ? Une amie à toi ?
La jeune femme reconnut la voix bien avant de se retourner.
-Bonjour. Décidément, il n’y a pas un jour sans que je ne vous voie ou vous entende ! s’exclama-t-elle. Je vous présente ma mère… Et maman, je te présente Lightbringer, mon agent. Je t’ai déjà parlé de lui.
-Enchanté, répondirent en même temps l’agent et la mère de Mélodie, ce qui provoqua trois sourires amusés.
-Nous nous apprêtions à fêter son anniversaire, expliqua Angelina à l’homme.
-Joyeux anniversaire, madame.
-Mademoiselle.
-Oh, toutes mes excuses. Où comptiez-vous aller ? Non, en fait, peu importe, décida-t-il. Je vous invite. »

Il se proposa de conduire les deux femmes à un restaurant chic, mais, celles-ci ayant peur de « faire tache », ils firent un petit détour pour acheter des robes. Si Angelina se décida très vite pour un simple mais magnifique habit, sa génitrice en revanche mit une bonne heure à comparer et essayer chaque modèle de la boutique, faisant perdre patience à sa fille (lui par contre gardait son calme olympien) ; pour finir enfin par choisir une tenue plus sophistiquée, mais moins jolie.
« Considérez ça comme mon cadeau pour votre anniversaire », déclara Lightbringer.
Ce dernier était parfaitement à l’aise dans le restaurant (sa cliente ne l’avait jamais vu mal à l’aise, d’ailleurs…) contrairement aux femmes qui n’avaient jamais mis les pieds dans un endroit aussi luxueux auparavant ; elles avaient l’impression de ne pas être à leur place.
Tout trois parlèrent de tout, de rien, de futilité de circonstance. L’agent, volubile comme à son habitude, menait la conversation. Son immense charisme semblait faire effet sur la mère de la musicienne…
« Il est vraiment charmant ! s’écria-t-elle une fois qu’elle fut de nouveau seule avec Mélodie.
-C’est vrai. Ça m’étonne d’ailleurs qu’il ne soit pas marié.
-J’espère qu’il n’est pas gay ! Surtout qu’il est bourré d’oseille, en plus…
-Je ne te savais pas aussi matérialiste, maman.
-Oh ! s’exclama la quinquagénaire. J’ai déjà épousé un homme par amour, et tu sais aussi bien que moi ce que ça a donné… Je pensais qu’il reviendrait, mais non. Il est resté avec sa pétasse.
-Ne parlons pas de sujets qui fâchent le jour de ton anniversaire, décida Angelina.
-Oui, Angie, tu as raison.
Alors que la future Mélodie n’avait que cinq ans, son père était parti avec une femme d’environs dix ans de moins que la sienne. C’était sa secrétaire…
La sonnerie du portable de la jeune femme retentit, étouffée par le sac à main de sa mère (elle l’avait mit dedans car sa robe était dépourvue de poches). Il fut récupéré juste à temps.
-C’est lui.
-Allô, Mélodie ? J’ai oublié de te dire tout à l’heure : tu passe à la télé dans quelques jours.
-Pardon ?
-Tu as été invitée en tant que jeune talent, poursuivit Lightbringer. J’ai bien vérifié, au moment de l’enregistrement, tu n’as rien d’important de prévu : c’est une case blanche sur ton emploi du temps.
-C’est que… les cases blanches sont prévues pour que je puisse voir ma famille, mes amis…
-Tu veux te faire connaître du grand public ?
-Ben… oui !
-Tu veux faire la promotion de ton prochain album ?
-Oui.
-Et bien alors ?
-Heu… émit Angelina.
-Il faut savoir ce que tu veux. C’est mardi prochain. Je dois te laisser ; je te rappelle plus tard. Au revoir Mélodie !
-…Au revoir.
-Alors ? questionna la mère.
-Je vais passer à la télé.
-Mais c’est génial !
-Il a la sale habitude de prendre les décisions d’abord et me consulter ensuite… Mais ça marche toujours du tonnerre. Je lui fais confiance, déclara Mélodie. Il m’aurait demandé de signer le contrat avec mon sang que ça ne m’aurait même pas inquiétée. »
Mais pourquoi disait-elle ça ? D’où venait cette idée saugrenue ?

« Il faut bien mettre les choses au point, Mélodie. Les journalistes et les présentateurs posent toujours le même genre de questions, on peut donc préparer les réponses à l’avance. Ça ne te dérange pas, bien sûr.
-Non. »
Il parlait, décidait ; le discours de l’agent s’allongeait à mesure que les phrases de sa star se raccourcissaient. Elle ne faisait qu’acquiescer à tout ce qu’il disait.

« Bienvenue sur notre plateau, Mélodie.
-Merci.
-C’est votre première apparition sur le petit écran. Pas trop stressée ?
-Comme juste avant un concert : vous avez un trac monstre dans votre loge, mais dès le premier pas sur scène, vous ne pouvez plus vous poser de questions. Vous le faites, c’est tout.
-Donc, là, maintenant, tout va bien ? insista le présentateur.
-Oui, tout à fait, car ici, contrairement à un concert, nous ne sommes pas en direct ! répondit la musicienne.
-En effet. Pouvez-vous raconter brièvement votre histoire aux téléspectateurs, Mélodie ?
-Hé bien… vous savez, je viens d’un milieu assez modeste, et ma mère a été seule pour m’élever pendant une bonne partie de mon enfance. Mais la musique m’aidait, et m’aide encore, à tout surmonter. Quand je chante ou joue d’un instrument, tout va bien. À propos d’instruments, je devais me les faire offrir par d’autres, car ma famille n’avait pas les moyens de me les acheter ! raconta-t-elle. J’en profite pour remercier ces « autres » pour leurs cadeaux !
-Mais ça va beaucoup mieux maintenant, n’est-ce pas ?
-Oui. Je peux vivre pleinement ma passion. J’ai rencontré par hasard un agent, qui m’a conduite à un producteur… J’ai pu donner quelques concerts ici et là, et internet et le bouche à oreille ont fait le reste.
-Et on me souffle à l’oreillette que votre premier album est en préparation…
-C’est le cas.
-Et comment s’appellera-t-il ?
-C’est un secret. »
C’était la bouche, le visage et la voix d’Angelina. Mais ses mots à lui. Elle se contentait de répéter ce qu’il lui avait dit de dire, de donner l’image qu’il lui avait dit de montrer.
Pourquoi en aurait-elle fait autrement ? Elle lui faisait confiance.
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMar 27 Jan - 23:54

Faut continuer ! Je sens l'histoire bien à la Hisha ! :p J'espère toujours autant d'inspiration :p
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeJeu 29 Jan - 13:41

[Je profite de la grêve pour poster depuis le CDI Laughing ]


« Allô ?
-Salut Angie, c’est Sophie. Comment c’est passé l’enregistrement de l’émission ?
-Très bien. Elle passe après-demain.
-Je sais. Je la regarderais avec les autres, informa Sophie. Tu pourras être là la semaine prochaine ?
-Non, je suis invitée à une autre émission.
-Que tu nous fasses faux bon une fois, ça va. Mais deux fois de suite… Ça ne te ressemble pas. Il n’y a pas si longtemps, tu aurais passé des heures entières à t’excuser et nous à te dire que ce n’est pas si grave.
-Je suis en promotion, déclara sobrement Mélodie.
Son agent lui avait dit que c’était normal…
-Et c’est plus important que nous ?
-J’ai des obligations…
Et un emploi du temps dont les cases blanches se réduisaient comme peau de chagrin.
-Ok, j’ai compris. Tant pis pour ta promesse de ne pas nous oublier ; tu te débarrasse de Camille, Chad et moi, parce qu’on pourrait gêner ta carrière… On t’a toujours soutenue, tu l’as déjà oublié, Mélodie ?
La jeune femme cracha comme une insulte le nom de scène qu’elle avait pourtant elle-même trouvé.
-Soph…
Biiip, biiip, biiip, biiip…
La colocataire d’Angelina avait raccroché le téléphone.
-Une dispute ? interrogea Lightbringer.
-Oui, répondit la musicienne. Avec ma coloc’.
-Je savais que ça allait arriver. Elle est tout simplement jalouse ; parce que tu es en train d’obtenir ce qu’elle n’aura jamais. Comme les autres…
Il s’approcha d’elle, posa une main sur son épaule, et lui glissa près de l’oreille :
-Je suis ton seul ami… Je suis à tes côtés, sincèrement… »

Les télévisions s’arrachaient Mélodie, les consommateurs son albums et les places pour ces concerts. Un autre CD sortirait sûrement l’année suivante.
« Et elle fait tout elle-même ! disaient-ils. Musiques, paroles, elle sait tout faire ! »
Ils étaient loin de la réalité. Il n’y avait pas l’ombre d’un épanouissement artistique dans cette histoire. Aucune idée n’était vraiment sienne. Quelques unes venaient du producteur, et le reste de Lightbringer, bien qu’officiellement, il ne soit quasiment pas intervenu…

Angelina toqua au bureau de son agent. Aucune réponse. Tiens, habituellement il est presque toute la journée. Il devait être sorti.
« Monsieur n’est pas là ? demanda l’une des femmes de ménage, qui passait par là.
-Apparemment.
-S’il n’est pas dans son bureau, il doit être dans sa chambre.
-À cette heure-ci ? s’étonna Mélodie.
-Pas tout seul.
-Ha, je vois, dit la star. Avec une femme ou un homme ?
La femme de ménage la regarda comme si elle venait de demander si elle pouvait garder sa glace au frais en la jetant dans un brasier.
-Femme, bien sûr !
-C’est que ma mère se demandait s’il n’était pas gay, expliqua Angelina.
-Elle ne le connaît pas… Pourquoi croyez-vous qu’il a choisit une jolie jeune femme comme assistante ?
-Vous voulez dire que…
-Ho, le patron qui couche avec son assistante ou sa secrétaire, c’est un grand classique. Venez écouter à sa porte ; essayez de téléphoner à l’un ou l’autre : vous verrez que j’ai raison.
Pour ce que la jeune femme en savait, miss Goddard n’était pas plus en couple que Lightbringer ; mais la différence d’âge… pouvait être de dix ans comme de trente… Elle ne savait toujours pas quel âge il avait. D’ailleurs, toutes les questions qui lui trottaient dans la tête il y a quelques temps avaient été un peu oubliées : elle avait manqué l’occasion de les poser.
La domestique lui attrapa le bras et l’emmena jusque devant la chambre du maître des lieux.
Les bruits que l’on pouvaient capter en collant son oreille contre la porte ne laissaient que peu de doutes…
-Je vais attendre qu’ils aient fini, déclara Mélodie. Je dois demander conseil à Lightbringer. »
Elle lui demandait toujours conseil.

Un peu plus tard, miss Goddard sortit de la chambre, échevelée. Elle s’en alla sans même se rendre compte de la présence d’Angelina à gauche de l’encadrement.
Une fois que l’écho de ses pas ne fut plus audible, Mélodie toqua doucement, ayant peur de déranger.
La porte s’ouvrit brusquement.
« Tu as besoin de quelque chose, Mélodie ?
Il avait prit le temps de reboutonner sa chemise, mais n’avait pas pris la peine de remettre sa veste.
-Hé bien…
-Tu as vu mon assistante sortir, n’est-ce pas ? dit-il.
-Oui, répondit-elle.
-Aussi élégant que je sois, je reste un mâle, et Miss est particulièrement… Enfin bref, tu n’es pas venue pour ça, je présume.
-Je pensais m’acheter une maison, comme vos me l’avez suggéré. J’aurais besoin de vos conseils.
-C’est vrai que si tout tes albums se vendent aussi bien, tu vas finir par me racheter la mienne ! plaisanta l’agent. Il y a une petite maison pas très loin d’ici. Tu pourra venir plus facilement… Elle est encore au-dessus de tes moyens personnels ; mais je peux t’aider, et elle sera à toi avant ton anniversaire. »

Angelina,
je ne t’ai quasiment pas vue depuis mon anniversaire, alors qu’entre ta dispute avec ta colocataire et l’achat de te maison, tu étais revenue habiter chez moi ! Je dois allumer la télé ou ouvrir les magazines pour avoir de tes nouvelles…
Je suis heureuse de ce qui arrive à Mélodie, mais où est passée ma fille, mon petit ange que j’ai élevé ?
J’en suis réduite à emprunter l’ordinateur de quelqu’un et t’envoyer un message via ton site officiel pour espérer communique avec toi !
Selon Sophie, tu abandonnerais tout le monde au profit de ta carrière. Je ne voulais pas la croire, mais…
Tu ne vas tout de même pas devenir comme toutes ces petites starlettes qui se croient le centre du monde ? Ça ne te ressemble pas.
S’il te plait Angie, rassure-moi.
Ta mère qui t’aime.


Ce message ne parvint jamais aux yeux de sa destinataire.

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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeJeu 29 Jan - 14:03

alors la ... c'est meme plus qu'exellent , surtout ne t'arrete pas etpeut etre qu'a ton tour un producteur te verra et te rendra riche et celebre ^^

en tout cas ne t'arrete pas , j'attend la suite avec impatience Smile
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeVen 30 Jan - 20:25

Moi j'aime pas lire XD
Et dès que je commence à écrire une histoire, je la fini jamais (Aboulie ?) ...
Mais bon, c'est surement bon, pour ce que j'ai pu en lire en ... survolant ^^"
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeSam 31 Jan - 1:53

Halala ! Yakz' t'abuses ! Même si t'aime pas lire, avec Hisha tu rates des chef-d'oeuvres en ne faisant que survoler ! (Tu lis bien mes histoire de merde à moi, alors pourquoi pas ses merveilles à elle ? ^^")
Enfin bref ! Hisha continuuuuuuuuuuue :p c'est génial alors je compte sur toi pour continuer cette merveille ^^" Surtout que j'ai envie de connaître la suite !
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeSam 31 Jan - 11:51

Saiko a écrit:
peut-être qu'à ton tour un producteur te verra et te rendra riche et célèbre ^^
1)L'est pas producteur Lightbringer, l'est agent^^
2)Tu vas vite voir que ce n'est pas forcément une chose à me souhaiter! Laughing

@Nalerae : en fait j'ai déjà terminé cette nouvelle, mais tu sais avec la limite de caractères, je peux pas tout mettre :/ Et quand je lis tes commentaires ou ceux des autres sur la Toile, je me dis que je les mérite pas Embarassed

Un certain nombre de personnalités du show-business s’étaient rassemblées chez Mélodie pour célébrer à la fois son emménagement et ses vingt-et-un ans. Et elle n’en connaissait pas la moitié. Ils étaient plus là pour être vus que pour elle, de toute façon.
L’alcool coulait à flot, la musique (l’album de Mélodie bien sûr, enfin si l’on pouvait vraiment dire que c’était le sien…) assourdissait les conversations, et les journalistes people interrogeaient les invités.
Alors qu’elle entrait dans sa salle de bain pour souffler un peu, Angelina constata que deux invités y étaient déjà, occupés à former des lignes à côté du lavabo avec de la poudre blanche…
« Allez sniffer votre saleté ailleurs ! s’emporta la jeune femme.
-Saleté ? fit l’un. Hé, c’est de la qualité ça, mam’zelle !
-Notre dealer nous prend pas pour des cons ! renchérit son ami.
-Peut-être, mais… commença Mélodie.
-Ho aller, tu vas pas nous dire que tu y as jamais touché au moins une fois ? Tout le monde se drogue ou s’est drogué, dans le milieu…
-Tu devrais goûter ! Enfin, pas une ligne entière, t’es qu’une débutante à ce que je vois !
-Tiens prends une paille ! On te laisse goûter et tu dis rien aux journaleux.
-Heu… »
Elle hésita un instant, puis se lança.

« Bonsoir…
-Et, je vos connais, vous ; vos passez souvent à la télé… Si tu es venue dans ce quartier à cette heure de la nuit, c’est pour trouver quelque chose de bien précis tout en évitant les paparazzis, hein ?
-En effet, répondit Angelina. On m’a dit que je pourrais trouver…
-De la cocaïne. Tu peux le dire tout haut : les flics ne viennent jamais par ici et nous occupons des photographes.
-Combien ça coûte ?
-Ça dépend de la quantité et de la qualité, expliqua le dealeur. Et cette dernière, je te la garantis. Je suis plus exigeant sur la qualité de ma marchandise que n’importe qui. Donc forcément ça coûte plus cher, mais ça le vaut bien, tous mes clients te le diront ! Débutante ou confirmée ?
-Hein, heu… débutante.
-Je m’en doutais… J’ai exactement ce qu’il te faut… »
Il sortit un sachet rempli de poudre de sous son manteau. Il changea de propriétaire en même temps que quelques billets.

Agressive. Brûlante. Omniprésente. Les yeux d’Angelina supportaient de moins en moins la lumière ; ses pupilles mettaient de plus en plus de temps à se rétracter et lorsqu’elles le faisaient, se n’était pas suffisamment. Ses lunettes de Soleil n’avaient jamais autant servie.
Et c’est avec ses mêmes lunettes qu’elle pénétra dans lu bureau de son agent.
Des cases blanches étaient mystérieusement réapparues dans son emploi du temps depuis peu ; mais elle n’avait désormais, durant ces temps de repos, rien d’autre à faire que sniffer sa dose, et personne d’autre à voir que Lightbringer.
Qui l’attendait, tranquille dans son siège, comme toujours.
« Mais tu ne quittes plus tes lunettes de Soleil, dis-moi… fit-il. Ta précieuse poudre te dilate donc à ce point les pupilles que tu ne peux même plus supporter la lampe derrière moi ?
-Je viens juste d’en prendre.
Cela faisait un moment déjà que la jeune femme s’était aperçue qu’elle était incapable de lui mentir. Et en fait, l’idée lui venait de plus en plus difficilement.
Il lui fit signe de s’asseoir. Elle obéit. Tendant sa main par-dessus le meuble, il lui retira ses lunettes. La lumière aveugla Angelina ; elle ferma les yeux pour échapper à l’éblouissement.
-Regarde-toi… L’argent, la célébrité, une horde d’admirateurs qui rêvent de t’avoir dans leur lit, une maison magnifique…
Mélodie tenta de rouvrir les paupières pendant le discours de Lightbringer. La puissante lumière débordait partout, donnant à ce dernier l’aspect d’un archange nimbé d’un halo divin.
Il continua :
-…Aux yeux du monde entier, tu as tout… (Alors que Mélodie refermait de nouveau les yeux, l’agent se leva et contourna son bureau pour se placer à côté d’elle.) Mais tu n’es rien.
Il lui déboutonna le premier bouton de son chemisier tout en lui susurrant :
-Tu m’appartiens. Corps et âme. Car c’est moi qui t’ai faite.
Elle devrait protester. Une voix lointaine lui disait encore de le faire ; mais elle était inaudible en comparaison de la force qui lui paralysait le cerveau.
Il faut obéir au maître. Tout en s’attaquant au deuxième bouton avec des gestes lents, calculés, il continua son monologue :
-Le terme « agent » désigne tout phénomène ayant une action déterminante. Cela me correspond parfaitement, tu ne trouve pas ?
Il glissa ses doigts sous le tissu, puis sa main entière.
Angelina, incapable de penser, réfléchir ou agir par elle-même, conserva le silence.
Il la tâtait franchement, et y prenait un plaisir certain.
-Si je t’ai choisie, ma petite Mélodie, c’est parce que tu es… à mon goût…
Son influence était si certaine sur la jeune femme qu’il n’avait même plus besoin de masquer son vrai visage avec elle.
La forçant à se lever, il alla sans douceur la plaque contre le mur de gauche. Puis il lui enleva sa chemise. Angie, les paupières toujours closes, ne pouvait voir le sourire vicieux et triomphant de Lightbringer. Mais elle pouvait sentir son souffle, son érection, et entendre sa voix quand il chuchota à l’oreille :
-Je suis à tes côtés. Sincèrement… »

Un an après sa rencontre avec Lightbringer, le second album de Mélodie était disponible. Pour l’occasion, il lui avait fait abandonner le blanc pour la faire s’habiller en rouge.
De l’extérieur, personne ne se doutait de ce qu’il se passait en privé ; pas même les plus fouineurs des paparazzis. Ni même la femme de ménage, qui avait été renvoyée pour un motif inconnu.
Le nouvel album se vendait encore mieux que le précédent.
De l’extérieur, tout allait bien pour elle. Un vrai conte de fées.
Et d’ailleurs, elle-même n’était plus en état de se rendre compte que quelque chose n’allait pas (elle avait si longtemps nié l’évidence…). Son seul souci était d’accomplir la volonté du maître. Assouvir ses besoins primaires comme manger ou se droguer était la seule chose qu’elle faisait encore sans le consulter.
Et en cet instant précis, un objectif particulier occupait la jeune femme.
Il fallait l’informer.
Une énième fois, elle poussa la porte du bureau. Une énième fois, elle entra.
« Veuillez m’excuser, maître… dit Mélodie en s’agenouillant devant le meuble qui donnait son nom à la pièce dans laquelle elle se trouvait.
Il ne se retourna pas.
-La nuit dernière ne t’a pas suffi ? plaisanta-t-il.
Cela faisait un moment qu’il couchait avec elle.
-Je suis enceinte.
Lightbringer se retourna sur son siège à la vitesse de l’éclair, plus vite qu’il ne l’avait jamais fait.
-Qu’est-ce que tu as dis ?
-Je n’ai jamais de retard habituellement, poursuivit la jeune femme. Et là, ça fait deux semaines. Que dois-je faire ?
L’agent se leva et se dirigea vers la fameuse armoire. Sortant une clé d’une poche intérieure de sa veste, il l’ouvrit.
-Tu dois te débarrasser de ce petit désagrément. Voyons, où est-ce que… Ha, voilà.
Il s’approcha de sa marionnette, une fiole sombre à la main. Il la lui tendit en ordonnant :
-Bois ça. Ça éliminera le problème. »
Hochant docilement la tête, Mélodie, toujours à genoux, allongea le bras…
Une voix trop longtemps ignorée ou oubliée se réveilla dans son esprit.
Elle jeta de toutes ses forces la potion contre le mur de gauche.
Verre brisé. Liquide répandu.
Angelina ne voulait pas faire ce qui était imposé à Mélodie.
Lightbringer, voyant sa proie lui échapper, entra dans une rage folle et la frappa au visage avec une force telle qu’elle vacilla en arrière.
Elle se prépara à tenter de parer le coup suivant, mais il passa derrière elle et l’assomma.
Le bureau tourbillonna, puis ce fut le trou noir.

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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 1 Fév - 15:14

Si tu les mérite Hisha sincèrement ! Et c'est génial continu à mettre des bout de nouvelles sur ce fofo c'est génial ^^
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 1 Fév - 17:59

La musicienne se réveilla attachée à un poteau. Les cordages qui lui emprisonnaient mains et pieds mordaient sa chair à vif.
Elle ne connaissait pas cette pièce. Les murs étaient gris, nus, sans autre ouverture qu’un encadrement de porte à peine visible juste en face d’elle, à quelques pas si seulement elle avait put marcher… Une faible lampe pendait du plafond, suffisamment faible pour ne pas lui brûler les yeux à condition qu’elle ne la regarde pas directement. C’était déjà ça…
Puis vint la véritable reprise de conscience.
« Mon dieu ! Mais qu’ai-je fais ?! » s’exclama Angelina.
Elle n’aurait jamais dû lui faire confiance.
-Tu as désobéi à un ordre, répondit une voix bien trop familière dans son dos.
-Ce n’est pas de ça que je parlais… expliqua-t-elle. J’ai complètement coupé les ponts avec tout le monde… Tout ça pour… Et où j’en suis maintenant…
-Tout a un prix, ma jolie, déclara Lightbringer en se collant derrière elle et lui caressant la joue. Nothing is free.
Elle se raidit. À présent, son contact lui était odieux ; elle s’agita dans une vaine tentative de s’y soustraire.
Hors de question de le laisser la toucher une seule fois de plus !
-Tu étais beaucoup plus docile hier soir… fit remarquer l’agent alors qu’il passait devant sa cliente.
-C’est différent maintenant.
Je ne suis plus sous contrôle…
Il sortit un poing américain de sa poche et l’enfila.
-Tu as refusé la méthode douce, alors je vais recourir à des techniques plus violentes, déclara-t-il.
-Non ! s’écria-t-elle. Faites-moi ce que vous voulez, mais laissez-le vivre !
-Le laisser vivre ? répéta-t-il en pressant légèrement le poing sur le ventre de la jeune femme. Tu ne ferais pas une bonne mère. Et il vaut mieux pour lui ne jamais naître, crois-moi ; tu n’as même pas vu le centième de ce dont je suis capable.
-C’est aussi votre enfant…
-Justement. Je ne veux pas de concurrence.
-…
Lightbringer appuya de plus en plus fort jusqu’à la faire gémir de douleur. Puis, reculant brusquement la main, il prit de l’élan et…
Angelina cru que ses organes explosaient.
Alors qu’elle tentait de retrouver son souffle, les larmes lui montèrent aux yeux.
-Tu pleures pour peu de choses… lui fit remarquer l’agent. Ce n’était qu’un échauffement.
-C…ha… Ce n’est pas pour moi…que je pleure… Moi je suis déjà perdue depuis longtemps.
-Tu es ici pour être punie, déclara-t-il. Et tu le seras, fais-moi confiance. »
Il refrappa de son poing d’acier à plusieurs reprises ; la jeune femme ne manqua que d’extrême justesse de s’évanouir de douleur.
Elle imaginait son enfant périr sous les coups ; la torture psychologique s’ajoutait à la torture physique.
Sa vision était entièrement embuée par les larmes. Elle ne cessait de gémir « mon bébé, mon bébé ».
Sans prévenir, il la frappa au visage, la stoppant net. Elle sentit quelque chose de chaud couler sur sa joue.
Il abandonna le poing américain pour travailler Mélodie à coup de tout ce qui lui tombait sous la main.
« Il n’y a donc personne pour m’entendre crier ? Personne pour arrêter tout ça ? »
Elle commença à trembler, mais ce n’était ni la terrible douleur, ni la peur qui causait cela.
Elle était en manque.
Ceci n’échappa pas à Lightbringer, qui lui agita un sachet de poudre blanche sous le nez.
« C’est ça que tu veux ? »
Puis il le lâcha par terre.
La droguée, au travers ses larmes, lorgnait dessus comme un chien avec un os.
Revenant dans son dos, l’agent lui défit ses liens ; elle se jeta sur le sachet aussitôt, l’ouvrant avec les dents, y plongeant directement son nez.
« Attention, c’est très mauvais pour ton bébé »… plaisanta-t-il avant de lui donner un grand coup de pied dans l’arrière-train.

« Elle se réveille… Vite, il faut appeler le médecin. »
Sitôt ses paupières ouvertes, Angelina les referma, la rétine brûlée par une lumière crue, alors que des pas s’éloignaient.
Elle était allongée dans un lit, semblait-il.
« Le médecin ? Mais où je… Est-ce que je suis bien à… Mais qu’a-t-il mit dans sa poudre ? Il y a deux secondes, il… »
« Vous allez bien, mademoiselle ?
-Je… heu… Médecin ?
-Oui, c’est moi. Vous êtes à l’hôpital. Vous avez inhalé de la cocaïne beaucoup plus concentrée ou en beaucoup plus grande quantité que votre dose habituelle, visiblement. Vous avez eu une chance incroyable d’avoir survécu, vous savez ? On se demande comment…
Comme vous ne répondiez pas au téléphone, votre agent a envoyé son assistante vérifier si vous étiez bien chez vous. Elle vous a trouvée écroulée sur votre table basse, au milieu de la poudre.
-Et mon… mon bébé ?
Son interlocuteur fronça les sourcils.
-Quel bébé ?
-Je suis… ou j’étais… enceinte…
-Vous n’étiez pas plus enceinte que moi en arrivant, dit-il.
La jeune femme, qui s’était redressée avec peine, s’effondra.
-Alors il a réussit…
-De quoi parlez-vous ? questionna l’infirmière.
-…
-Vous êtes ici depuis deux mois, indiqua le docteur.
-Quel jour on est ?
Ses interlocuteurs s’entre-regardèrent une seconde, puis répondirent de concert :
-Le onze juillet.
Leur patiente se redressa de nouveau.
-Mais…
Le calcul était simple à faire : son coma avait débuté environs un mois avant d’être (uniquement dans son esprit ?) tombée enceinte.
-Quelque soit la date, continua l’homme, nos avons largement eut le temps de vous examiner ; les seules choses suspecte que nous avons trouvée, en dehors de la drogue, ce sont les marques de SM sur votre corps.
La musicienne baissa les yeux. Elle n’était pas vraiment masochiste dans l’âme, mais Lightbringer aimait user de la cravache de temps à autre…
Quelqu’un entra dans la chambre d’hôpital. Angelina sut de qui il s’agissait avant même qu’il franchisse le seuil.
-Bonjour, on m’a téléphoné pour me dire que… (Il s’approcha du lit) ma cliente était enfin réveillée !
Celle-ci eut un mouvement de recul. À son regard, on aurait juré qu’elle allait mordre.
Mais ça aurait signifié le toucher.
-Ne me touche pas ! cracha-t-elle.
-Qu’est-ce que tu as, Mélodie ? demanda Lightbringer avec un étonnement et une stupéfaction si bien feints que sa cliente elle-même faillit s’y laisser prendre.
Mais il y avait certaines choses qu’elle était sûre d’avoir vécu. Et elle était persuadée qu’il aurait très bien été capable de faire ce qu’elle avait vu dans son inconscience.
-Il arrive que l’on… change au sortir d’un coma, expliqua le médecin. Et il semblerait que votre cliente y ait vu je ne sais quoi.
-Ça va s’arranger, j’espère, dit l’agent.
« Comme si tu te souciais vraiment de ma santé, maintenant que j’ai vu ton vrai visage et que ton influence a prit fin… » ajouta Angie dans sa tête.
-Cela dépend beaucoup des patients, vous savez.
« Il a l’air si sincère… qui, à part moi, pourrait croire qu’en réalité… » continua-t-elle pour son propre monologue intérieur.
« Les ténèbres déguisées en la lumière du matin… »
-Nous allons vous envoyer vers un centre de désintoxication, mademoiselle. On ne peut pas vous laissez comme ça ou vous continuerez à vous détruire. Et je ne pense pas que vous vous en sortiez la prochaine fois.
Elle haussa les épaules.
-Pour ce que j’en ai à faire…
« Pour ce qu’il reste à détruire… »
-Tu ne dois pas parler comme ça, voyons, lui recommanda Lightbringer qui, lui posant paternellement une main sur l’épaule, ajouta : tout va bien se passer. Je suis à…
Angelina le repoussa violement et hurla :
-Je t’ai dis de ne pas me toucher !
Sans le laisser finir.
-Mais qu’est-ce qui te prend ?
-Nous allons la garder en observation un certain temps, puis nous l’enverrons à une clinique spécialisée. »

Angelina resta plusieurs jours à l’hôpital. Les infirmières devaient la forcer à manger ; elle semblait avoir abandonné tout espoir et attendre la mort. Elle fit une crise de manque abominable.
Suite à celle-ci, elle fut aussitôt transférée en cure de désintoxication.
La jeune femme y passait l’ensemble de ses journées dans sa chambre, toutes lumières éteintes, prostrée sur son lit, le regard dans le vague.
Une pile de courrier de fans s’accumulait sur sa table de chevet dont elle avait retiré la lampe. Le store de sa fenêtre était baissé.
Comme à son habitude, l’infirmier, en entrant, alluma la lumière du plafond, remonta le store et ré-éteignit l’ampoule.
« Vous ne lisez pas votre courrier ? demanda-t-il en voyant que les lettres n’avaient pas bougé. Vos fans seront déçus.
-Pas autant que d’apprendre que Mélodie ne remontera jamais sur les planches, répondit-elle.
-Ne dîtes pas ça. Je vous rappelle que cette clinique est spécialisée dans les stars toxicomanes. Et ça fait des années que j’y travaille ; j’en ai vu beaucoup. Être passé par la drogue et la désintoxication profite souvent à la carrière de vos confrères.
-Ma carrière… Mais je n’en veux plus de tout ça ! Regardez où ça m’a menée. Et vous ne voyez que la partie émergée de l’iceberg. Il avait raison : je ne suis rien. Je n’ai pas plus de consistance que les images de votre télé ou les sons de votre radio, pas plus de profondeur que les photos des magazines. (Elle désigna le tas d’enveloppes.) Dîtes-leurs. Et je ne suis pas la seule dans ce cas –à n’être rien, je veux dire-, mais apparemment je suis la seule qui en ait vraiment conscience.
-Qui ça, "il" ?
-…
L’infirmier, devant le soudain mutisme de sa patiente, profita du mauvais temps visible par la fenêtre pour changer de sujet :
-L’automne arrive dès la fin août cette année !
-Fin août ? releva Angelina. Ça fait combien de temps que je suis ici ?
-Une semaine. Vous êtes arrivée le quinze.
-Et je suis sortie du coma quel jour, rappelez-moi ? Je ne suis plus vraiment sûre.
-C’est ça de vivre dans le noir… répliqua le membre du personnel médical. C’était le onze août. Tout le monde le sait mieux que vous.
-Merci. »
Il avait sûrement convaincu le personnel de l’hôpital de lui mentir sur la date (soudoyé, peut-être ?). Il aurait même put les persuader que l’on était effectivement en juillet : il pouvait convaincre et persuader n’importe qui de n’importe quoi ; elle l’avait déjà vu faire et en avait elle-même fait les frais.
Elle avait donc réellement été enceinte, torturée, avortée.
Une fois que l’infirmier fut sorti après avoir accomplit sont travail, la jeune femme posa sa main droite sur son ventre vide.
« Ce n’était pas sa faute si son père est le dernier des connards… » dit-elle tout haut.
Pour un enfant, elle aurait été capable d’arrêter la drogue sans être enfermée dans cette horrible chambre aux murs blancs et froids ; du moins le pensait-elle.
Alors qu’elle baissait le store, Angelina comprit à quel point elle était égoïste.
Elle n’avait pas songé un instant à la vie qu’aurait eut l’enfant, en tant qu’être vivant et pensant, en tant que fils ou fille d’une star toxicomane complètement soumise à… Ou pire, fils ou fille totalement à la merci de Lightbringer.
Ce dernier, là encore, avait raison : mieux valait pour lui ou elle ne jamais vivre plutôt que d’avoir une vie aussi horrible.
Car il n’aurait certainement pas laissé sa « cliente » s’enfuir avec l’enfant pour le soustraire à son influence, si elle aurait eut le courage de le faire.

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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 1 Fév - 19:37

J'avoue le gars :s Beurk ça me répugne mais l'histoire est vraiment interressante ^^"
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 1 Fév - 19:58

« Ça va mieux qu’hier ? demanda l’infirmier en levant le store.
Un photographe qui avait passé le cordon de sécurité se mit à mitrailler la chambre, puis se fit ceinturer par l’un des gardes (une armoire à glace, évidement). Celle qu’il visait n’y prêta pas la moindre attention.
-Non, répondit-elle. Et vous savez quoi ? C’est ma faute. J’ai échangé un bijou en toc contre un en or. La célébrité et l’argent contre ce qui importe vraiment. Et j’ai même vendue mon âme ! J’ai signé le contrat avec mon sang ! J’ai fais confiance à un démon…
-Un démon ?
Ce qui déroutait le plus l’employé de la clinique, c’était la façon dont la star déchue faisait son discours. Il se serait plutôt attendu à un regard halluciné ou autre choses de ce genre ; mais elle était relativement calme et semblait avoir mûrement réfléchi son délire.
-Il doit sûrement être un démon. Ça expliquerait pas mal de choses…
-C’est le même « il » qu’hier ? Qui est-ce ?
-À quoi bon vous le dire… dit Angelina en haussant les épaules. Même si vous me croiriez sur le moment, ce que je n’ose même pas espérer, il vous convaincrait que j’ai tout inventé, que je suis folle, et ce ne serait pas difficile ! Il pourrait vous acheter sans problème, aussi. Je suis peut-être réellement folle, si ça se trouve. Mais j’ai des raisons de l’être, des raisons qu’il serait inutile de vous raconter : qui prêterait foi aux élucubrations d’une toxico en manque ?
-Vous devez…
La jeune femme commença à s’énerver :
-Vous devez ceci, tu ne dois pas faire cela, couche-toi ici, bois ça, donne-moi ci, donne-moi ça ! Des ordres, et encore des ordres ! J’en ai trop reçu, j’y ai trop obéi. Je ne veux plus en recevoir.
Elle se calma un peu, s’étant déchargé d’une partie de tout ce qui pesait sur son cœur.

Quelques jours plus tard, un camion frigorifique s’arrêta à la clinique. C’était celui qui venait régulièrement réapprovisionner le centre en nourriture fraîche. Le chauffeur franchit le cordon de sécurité anti-paparazzis, se gara à l’endroit habituel, déchargea sa cargaison avec l’aide des cuisiniers comme chaque fois.
Puis il repartit. Alors qu’il prenait tranquillement un café matinal avant d’aller faire la livraison suivante, la porte arrière de son camion garé plus loin s’entrouvrit. Une silhouette emmitouflée dans une couverture et de multiples couches de vêtements en sortit, et alla vite se cacher dans une ruelle.
Ça faisait un moment qu’Angelina préparait minutieusement son évasion, deux semaines, pour être plus exact. Elle devait partir, loin, très loin, le plus loin possible de lui et de tout le reste.
Elle se débarrassa de la couverture et des vêtements désormais en trop et réajusta ses lunettes de Soleil.
Puis enfila une veste trop grande que le camionneur avait oublié sur un carton, et se fit un chignon retenu par un stylo trouvé à la clinique. Elle avait mit du fond de teint afin de camoufler son horrible mine. Mais elle doutait de l’efficacité de son déguisement.
Retournant vers le véhicule frigorifique, l’ex-chanteuse vola la casquette du livreur, négligemment posée sur le siège conducteur, la fenêtre ouverte.
La jeune femme la régla de façon à faire dépasser son chignon blond par l’arrière et rabattit légèrement la visière sur son visage.
Elle vérifia le résultat dans la vitre passager.
« Hum… Tu pourrais peut-être passer pour un sosie de Mélodie… » dit-elle à son reflet.

Elle évita les rues trop passantes et fit tout son possible pour faire le maximum de kilomètres avant que toutes les télévisions ne relayent sa disparition (et surtout, sans attirer l’attention).
On lui fit remarquer « ho, vous ressemblez à Mélodie ! Enfin, vous avez meilleure mine, tout de même… J’ai vu la photo qui a été prise de sa fenêtre…»
À midi, elle mangea un peu de nourriture « empruntée » à la cuisine de la clinique.
Tout le monde avait crut à une amélioration de son état quand elle s’était mise à quitter sa chambre sans y être forcée. Même si elle continuait à éviter un maximum la lumière. Mais elle s’en moquait comme du reste, ou plutôt ce qui ne concernait pas directement sa tentative désespérée d’échapper au démon.
Car elle en était sûre à présent, il était un démon. Au sens propre ou figuré, peu importait.
Il faisait beau et chaud ce jour-là : elle ne regretterait pas d’avoir abandonné la couverture.
Elle marcha toute la journée vers l’extérieur de la ville, et dans la direction opposée au château de Lightbringer, qu’elle assimilait à l’enfer, puisqu’il était la demeure du démon…et s’efforça d’éviter de s’égarer dans le quartier des dealers, qui l’attirait comme un papillon capté par une flamme.
Une fois la nuit tombée, Angelina n’avait plus de nourriture (elle n’avait pas put en emporter beaucoup). Ayant faim, elle se demanda si elle allait devoir fouiller dans les poubelles.
Ho, et puis, tous les moyens étaient bons pour sortir de cet enfer.
L’ex-musicienne s’engagea dans une autre ruelle déserte qui disposait d’une benne à ordures.
« On vous a déjà dit que vous ressembliez à Mélodie ? »
L’interpellée se figea.

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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeDim 1 Fév - 20:15

Interressant ! Vivement la suite ^^ Je suis contente qu'elle se sois échappé, ça aurrait été bien trop ennuyeux dans le cas contraire. lol Il se serait passé moins de choses ^^
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMer 4 Fév - 12:30

La star déchue se retourna, mais elle avait déjà reconnu la voix de son agent.
« Tu n’allais pas faire les poubelles, tout de même, Mélodie ? demanda-t-il.
-Pas toi… Tout mais pas toi ! s’écria Angelina en reculant d’horreur.
Son dos buta contre la poubelle. Il lui bouchait la seule sortie : elle était piégée, faite comme un rat.
-Et si, ma petite Mélodie…
-Je m’appelle Angelina, répliqua celle-ci. Mélodie est morte. Elle est morte à ma place au moment même où je suis tombée dans le coma.
-Si tu le dis, mon ange. Ton évasion a fait beaucoup de bruit, tu sais.
-Démon… Retourne en enfer ! Je ne suis plus sous ton contrôle.
-Démon ou humain, qu’est-ce que cela change pour toi ? fit remarquer Lightbringer. Ta descente aux enfers a commencé dès l'instant où tu m'as rencontré ; dès l'instant où tu as signé ton contrat tu as franchit le point de non retour. Tu as su très vite que quelque chose clochait, mais tu as refusé de voir. Après tout, un homme aussi élégant, charmant, flatteur, qui te permettait de réaliser tes rêves, ne pouvait pas te vouloir de mal, n’est-ce pas…
Angie ignora l’ironie de son interlocuteur.
-Tu as fait mentir les gens de l’hôpital.
-Tu sais ce qui est le plus drôle ? Je n’ai même pas eu à débourser un centime pour ça ! J’ai réussis à leur faire gober que je voulais te faire une farce. « Elle a l’habitude des blagues étranges avec moi. Je rétablirai la vérité moi-même ensuite. Et, au fait, il vaudrait mieux éviter de raconter ça ; la presse people le déformerait en je ne sais trop quoi. » Mais je savais que tu t’en rendrais compte toute seule bien assez tôt.
-Et pour le fait qu’ils n’aient rien trouvé ? questionna la jeune femme.
-J’ai glissé dans une conversation que je te soupçonnais de participer à des soirées SM. Et je ne t’ai pas dit ; j’avais deux potions. Je t’ai fais boire après t’avoir attachée au poteau, avant que tu ne te réveilles.
-Alors tu m’as torturée juste pour le plaisir, conclut Angelina.
Plus rien ne la choquait désormais, surtout de la part de ce monstre.
-Et pour te punir de m’avoir défié. Ensuite j’ai attendu un certain temps avant de te transférer discrètement chez toi et y envoyer mon assistante. Et qui me soupçonnerait, moi ? Et qui croirait une droguée ? Je m’en sors toujours. Toi, non.
Le discours de l’agent était accompagné d’un sourire triomphant qui n’annonçait rien de bon. Il n’était pas venu juste pour discuter, c’était évident.
Un éclat de métal surgit de sa poche et vint se placer contre la gorge de la jeune femme. Elle n’avait pas eut le temps de réagir, juste celui de deviner qu’il s’agissait d’un couteau.
Contrairement à son habitude, il portait des gants. Des gants noirs.
-Et oui, dit Lightbringer, il n’y a pas que les cravaches dans la vie.
La chanteuse tenta d’approcher les veines de son poignet de la lame, mais il l’en empêcha de sa main libre et lui fit comprendre que lui seul devait avoir le droit d’abîmer sa belle peau. Elle voulut lui donner un coup de genou dans les bijoux de famille, il esquiva juste à temps, et retira le couteau de la gorge de la jeune femme pour le lui planter dans la colonne vertébrale, lui paralysant les jambes avant qu’elle n’ait le temps de tenter quoi que ce soit d’autre.
En bon sadique, il savoura particulièrement la grimace et le cri de douleur d’Angelina. Celle-ci s’effondra sur le côté de la benne ; l’agent s’accroupit alors pour mettre leurs visages à peu près au même niveau.
-Je veux juste te dire adieu comme il se doit, dit-il. Je suis à tes côtés… Sincèrement… »

Flash d’information :
Le cadavre de la chanteuse et musicienne Mélodie a été retrouvé ce matin dans une benne à ordures, nu et recouvert d’eau de javel rendant impossible la recherche d’ADN […]
L’autopsie est en court.

Touts les journaux tournaient en boucle. Les fans étaient en pleurs, tout le monde était choqué ; l’autopsie avait révélé sévices sexuels et viol.
Le chauffeur du camion frigorifique grâce auquel la star s’était évadée fut un moment soupçonné et arrêté, mais l’on put prouver qu’au moment de la mort, il était à l’autre bout de la ville. Le seul témoin du viol d’Angelina était un clochard qui avait voulu fouiller dans la poubelle. Mais il ne put voir le visage du violeur, s’étant enfui juste avant que celui-ci ne la tue et s’en aille. Ayant été vu près du lieu du crime, le SDF devint le coupable idéal contre qui tout le monde se déchaîna. Son procès fut rapide ; ses gaves troubles mentaux faisaient qu’il n’était pas lui-même sûr d’être innocent. Déclaré irresponsable de ses actes, il fut placé dans un hôpital psychiatrique, et sous haute surveillance. Mais le véritable coupable courait toujours.
Celui-ci, assis à son bureau, appuya sur l’interphone lui permettant de communiquer avec son assistante.
« Miss ?
-Oui ?
-Fais des recherches pour une nouvelle maison. Nous déménagerons lorsque les gens se seront calmés au sujet de la mort de Mélodie.
-Tout de suite.
-Pendant que j’y pense, tu me rappelleras de t’envoyer te faire opérer. L’incident avec Mélodie m’a fait me souvenir que même les préservatifs n’étaient pas fiables à cent pour cent.
-Oui, maître. »


Et voilà, cette histoire-ci est terminée... Peut-être t'en raconterais-je d'autres si tu retourne me voir dans mon antre, une autre fois.
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMer 4 Fév - 19:18

T'as de l'imagination et de la patience pour écrire tout ça.
J'ai lu la première et la dernière phrase, et je sais pas pourquoi, mais j'ai rien compris.
Mais ça doit être bien, aux dires des autres ^^
continue :p
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMer 4 Fév - 20:09

C'est excellent Hisha ! Par contre. . . Yakz', lorsqu'on veut comprendre une histoire. . . on ne lit pas que la première et la dernière phrase ! lol T'es vraiment grave ! Mais bon ! On te changera jamais ^^"
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMer 4 Fév - 21:26

Si, je peux changer, si je le désire.
J'aime ce que j'aime. Logique. Ce que je n'aime aps, je ne vais me forcer à l'apprécier.
Lire n'est pas ma tasse de thé, alors je ne vais pas me forcer.
Bien que ton histoire semble bonne (a première et la dernière ^phrase étaient bien lol) je ne la survolerait que vite fait (Bien fait ^^).

Et Na d'abord ! ! !
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitimeMer 4 Fév - 21:36

lol je n'ai pas dis ça mais on va dire que si tu lis pas. . . autant pas poster ici alors ! Et si t'aimes pas lire, pourquoi tu lis tout de même le soir ?!
Spoiler:
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MessageSujet: Re: L'antre d'Hisha   L'antre d'Hisha Icon_minitime

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